« Le MaaS doit surtout servir à diminuer l’autosolisme et à simplifier la vie » - Laurent Briant, ancien directeur général de Cityway
Plusieurs visions peuvent se juxtaposer sur l’usage du MaaS. Il peut simplifier la vie, diminuer la consommation de CO2 et la congestion, aider à la mise en oeuvre des politiques publiques ou encore constituer un guichet unique qui permettra de créer des économies d’échelle. Toutes ces visions n’ont pas le même objectif. Pour ma part, je considère que le MaaS doit surtout servir à diminuer l’autosolisme et à simplifier la vie des concitoyens. Il y a également différents modèles économiques… La plupart des MaaS relèvent du modèle B to G - business to government -, avec un financement par les collectivités locales. On l’a vu avec l’expérience Whim, où le modèle B to C n’est pas simple à mettre en oeuvre puisque seules les courses en taxi s’avèrent rentables, contrairement au vélo, transport en commun ou covoiturage qui ne fonctionnent que grâce au financement des collectivités. Un MaaS privé aurait ainsi tendance à privilégier des modes ne contribuant pas à réduire la part de l’autosolisme.
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