Lancer des réseaux express vélos…

+131 %. C’est la hausse de fréquentation des pistes cyclables à Paris entre le 20 et le 31 janvier 2020 comparée à la même période en 2019. Après la grève, qui avait incité les Parisiens à pédaler, les cyclistes n’ont donc pas remisé leur vélo au garage, commente Christophe Najdovski, l’adjoint au maire Vert chargé des Transports. « Même avant le conflit social, on avait vu bondir le nombre de cyclistes de plus de 50 % entre septembre 2018 et 2019 », estime-t-il. « Les cyclistes ont compris l’intérêt de ce mode, pratique, non polluant, bon pour la santé… », ajoute Pierre Serne.

Ce succès s’explique par la réalisation du réseau express vélo (REVe) parisien, qui comprend près de 1 020 kilomètres de pistes cyclables, larges et bien protégées qui incitent à pédaler avec plus de sérénité.

Ce qui pourrait avoir valeur d’exemple même si bien sûr d’autres villes n’ont pas attendu la capitale pour donner plus de place aux vélos. Mais c’est bel et bien une tendance de fond qui anime les politiques de mobilité, assurent les promoteurs de la bicyclette. « On assiste aussi à la transformation de tunnels routiers en tunnels à vélos, comme à Paris. C’est Lyon qui a ouvert la voie avec le tunnel de la Croix Rousse qui a été transformé en tube multimodal », précise Christophe Najdovski qui évoque aussi le Pont Saint Pierre à Bordeaux qui a été réservé aux déplacements « doux ».

« Aujourd’hui, ce qui freine le vélo, c’est ...