« Pepy a mis du temps à virer sa cuti »
Article présent dans le dossier : Nos années Pepy
Sommaire
- Nos années Pepy
- Mitraillette à idées
- « Vous avez lu ce que Pepy a dit ? »
- « Qui sera le patron du chemin de fer ? »
- « Sarkozyste de gauche, ségolénien de droite »
- « Pepy a mis du temps à virer sa cuti »
- « Le ferroviaire français va droit dans le mur »
- Le client au cœur du système
- « D'une gestion paternaliste du personnel à une gestion à l'américaine »
- La Chine, l’Australie, les Etats-Unis, Doha…
Les plus hauts dirigeants n’ont semble-t-il pas compris tout de suite ce qui était en germe avec la séparation de l’infrastructure et de l’exploitation. Une grande dirigeante Voyageurs à la SNCF se réjouissait : maintenant qu’on nous a enlevé l’infra on va pouvoir faire ce qu’on veut… La dette ne pèse plus trop. Et puis, l’infra était un peu considérée comme un boulet, et les hommes de l’infra comme retardataires… Thierry Mignauw — comme tant d’autres cheminots — se désole de voir une SNCF, amputée de l’infrastructure, perdre en efficacité. Pour lui, la question, « ce n’est pas que l’infra tire le ferroviaire vers le bas, c’est qu’il faut qu’elle le tire vers le haut… » Indispensable, pour que s’assemblent au mieux tous les éléments du système, sillons, ressources en hommes et matériels, selon des métiers que l’on peut dire de l’exploitation et que l’on a souvent nommés du transport. Mignauw, qui ne cache pas son admiration pour Pepy, juge que sur ce point « il a viré tardivement sa cuti ». Sans doute parce que ce qui l’intéresse, c’est la politique commerciale.
François Dumont Il vous reste 70% de l'article à lire
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Retrouvez le dossier Nos années Pepy dans le magazine VR&T n°629