Mitraillette à idées
Article présent dans le dossier : Nos années Pepy
Sommaire
- Nos années Pepy
- Mitraillette à idées
- « Vous avez lu ce que Pepy a dit ? »
- « Qui sera le patron du chemin de fer ? »
- « Sarkozyste de gauche, ségolénien de droite »
- « Pepy a mis du temps à virer sa cuti »
- « Le ferroviaire français va droit dans le mur »
- Le client au cœur du système
- « D'une gestion paternaliste du personnel à une gestion à l'américaine »
- La Chine, l’Australie, les Etats-Unis, Doha…
« La SNCF ? Non merci, j’ai déjà donné, et deux fois ! » rétorquait Guillaume Pepy en 1996, quand on lui posait la question d’un retour dans l’entreprise qu’il venait de quitter. Il y eut pourtant une troisième fois. Elle commença en juillet 1997 et dura plus de 22 ans. La première fois, en 1988, le jeune énarque, maître des Requêtes au Conseil d’État, passé par les cabinets ministériels, est nommé directeur de cabinet de Jacques Fournier, président de la SNCF. Christian Fauvet, ancien journaliste politique et directeur de la rédaction de La Vie du Rail, s’étonne de la liberté de parole du dircab et de sa rapidité. « Une mitraillette à idées ! ». Thierry Mignauw, qui lui a succédé au cabinet de Jacques Fournier et qui se dit « monotâche », complète : « il faisait trois choses à la fois. »
Il quitte assez vite l’entreprise pour retourner dans les ministères et s’en aller diriger le cabinet de Michel Durafour, ministre de la Fonction publique, puis de Martine Aubry, ministre du Travail.
François Dumont Il vous reste 70% de l'article à lire
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Retrouvez le dossier Nos années Pepy dans le magazine VR&T n°629