Les Lorrains vent debout contre la fermeture de Nancy - Lyon
Nancy ne veut pas devenir un « cul-de-sac ferroviaire ». L’expression d’Olivier Jacquin, sénateur (PS) de Meurthe-et-Moselle, résume la tournure dramatique du débat qui domine, depuis juillet 2018, les relations entre les élus lorrains, le ministère des Transports et la direction de la SNCF. En cause, la modification programmée début 2019 des dessertes TGV entre Nancy et Lyon. Les trains n’emprunteront plus la ligne historique et directe, via Dijon. Le nouveau schéma de dessertes prévoit deux tracés alternatifs via Marne-la-Vallée, à l’ouest, ou via Strasbourg à l’est. Vers le sud au départ de Nancy, les voyageurs devront se contenter de deux TER quotidiens jusqu’à Dijon, avec une correspondance en direction de Lyon.
« La SNCF utilise le prétexte des travaux à venir en gare de Lyon-Part-Dieu pour fermer les lignes qu’elle juge moins rentables », déplore Olivier Jacquin. De nombreux élus du Grand Est sont montés au créneau, fa
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