Introduction
Le 9 décembre prochain, les nouveaux horaires SNCF prévoient une dizaine de suppressions de dessertes TGV. Est-ce un début de toilettage du réseau allant dans le sens préconisé par le rapport Spinetta ?
Cet été, des régions ont eu quelques mauvaises surprises en découvrant les grilles horaires projetées par la SNCF pour 2019. Tout particulièrement la région Grand Est où plusieurs liaisons TGV avec le Sud-Est de la France sont appelées à disparaître. Citons la suppression de quatre allers-retours entre Metz et Nice, Nancy et Toulouse, Strasbourg et Marseille via Lons-le-Saunier, et entre Bâle et Marseille.
Les élus se sont mobilisés, Jean Rottner, le président de Grand Est, en tête, et une pétition #TouchePasAMonTGV a réuni près de 37 000 signatures. La SNCF a finalement lâché un peu de lest.
Malgré cette mobilisation et les levées de boucliers ici ou là, on comptabilise au total la suppression d’une dizaine de dessertes grandes lignes (TGV et Intercités). Un chiffre qui semble élevé comparativement aux autres années, selon des représentants d’usagers.
En revanche, l’ouest de la France n’est pas concerné. Le lancement en juillet 2017 de deux lignes à grande vitesse (Tours – Bordeaux et Le Mans – Rennes), qui s’est accompagné de la refonte de liaisons TER, explique cette stabilité.
Pour la SNCF, les évolutions sont avant tout dues aux travaux qui seront réalisés en 2019 et obligent à revoir les circulations. Le chantier qui sera mené à partir de l’an prochain en gare de Lyon-Part-Dieu est particulièrement important. Il permettra de créer notamment une voie supplémentaire et de passer à 12 voies afin de réduire les retards. Mais, d’ici là, il va entraîner une réduction de 20 % de la capacité d’accueil. D’où des suppressions de circulations entre Paris – Grenoble, Paris – Chambéry – Annecy, Lyon – Valence ou
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