Stationnement. Les nouveaux conflits d’usage de l’espace public
06 Juin 2019
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En ville, la voirie a retrouvé un peu d’espace libéré sous l’effet de la réforme du stationnement de janvier 2018. 18 mois plus tard, elle est de nouveau sous pression dans les grandes villes sursollicitées par l’essor fulgurant de la mobilité partagée. Ces bouleversements remettent le problème du stationnement sur le devant de la scène urbaine, au moment où le salon Parkopolis prend ses quartiers à Paris, les 19 et 20 juin.
Un an et demi après l’entrée en vigueur de la réforme du stationnement payant qui autorise les maires à fixer le montant des amendes et actionner ce levier pour guider leurs politiques de déplacements, les effets de cette mesure sont déjà chahutés dans les grandes villes françaises où une autre révolution s’est opérée dans le même temps : le boom de la micromobilité et de la mobilité partagée, porté par la massification de l’usage des smartphones et des objets connectés.
A Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux par exemple, l’irruption des voitures, scooters, vélos et trottinettes – électriques et le plus souvent en flotte libre, c’est-à-dire sans station fixe – masque l’espace public libéré grâce à la dépénalisation et la décentralisation du stationnement. Décriée avant d’entrer en vigueur, la réforme n’a pas mis longtemps à porter ses fruits en chassant les voitures ventouses et en baissant le taux d’occupation des places en centre-ville (-10 % à Lyon) favorisant les taux de rotation. Ce qui n’est pas pour déplaire ...
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Retrouvez le dossier Stationnement. Les nouveaux conflits d’usage de l’espace public dans le magazine VR&T n°624