Avec la digitalisation, des profils de plus en plus spécialisés
Les métiers du transport tendent à se digitaliser, poussant les recruteurs à s’intéresser aux jeunes diplômés spécialisés et à former leurs collaborateurs à ces sujets. De plus en plus souvent, des liens se créent entre entreprises, collectivités et universités.
Des missions à la pointe de la technologie et qui ont du sens – faire voyager par les transports communs, réputés les plus écologiques : deux atouts majeurs que n’hésitent pas à mettre en avant les acteurs des nouvelles mobilités pour attirer des candidats. Même si elles recrutent dans des proportions bien moindres que les poids lourds du transport, ces sociétés (de covoiturage, trottinettes ou vélos partagés, plate-forme d’achat de billets de transport ou applis pour planifier les déplacements…) cherchent des profils pointus avec de bons bagages en architecture web, data, marketing digital… Des formations qui ont justement le vent en poupe auprès des étudiants.
Fort de 550 salariés, Blablacar a ainsi procédé à plus d’une centaine d’embauches en 2019 : un tiers de développeurs chargés de construire les solutions techniques, un tiers de spécialistes de la relation client, le reste se répartissant entre les métiers plus opérationnels, par exemple pour les nouveaux BlaBlaBus (rachetés à OuiBus à l’été 2019), et les fonctions support.
Chez Moovit, dont le siège est en Israël et qui propose une application mobile du même nom permettant de se déplacer en intégrant tous les moyens de transport, huit collaborateurs travaillent aujourd’hui en Europe et une dizaine d’autres embauchés devraient intervenir au cours de l’année 2020. « Que ce soit en matière de vente de nos solutions aux entreprises, collectivités locales…, de travail dans les opérations pour fournir le meilleur service et contenu à nos utilisateurs ou dans le champ du marketing, un bon niveau de diplôme n'est pas un must, même s’il est appréciable. Sur les données, nos efforts de recrutement se concentrent sur la recherche de personnes capables d’analyses pointues, expérimentées et orientées vers les solutions », souligne Maya Kalish-Bar, directrice des Ressources humaines de Moovit.
Le spécialiste de la trottinette électrique en libre-service Wind Mobility recrute, lui, des city managers pour gérer les marchés décrochés auprès des municipalités ainsi que des architectes big data. « La formation à ces domaines est essentielle, mais le principal critère de sélection reste l’expérience et la capacité à évoluer dans une société multiculturelle », indique Matt Turzo, directeur des Opérations EMEA de l’entreprise. A l’autre bout de la chaîne hiérarchique, Wind Mobility recherche des « superchargeurs », dédiés à recharger les batteries des trottinettes électriques.
Soucieuses de fidéliser leurs collaborateurs et de les faire monter en compétences, les entreprises des nouvelles mobilités n’hésitent pas à les accompagner dans leur carrière. La plateforme de réservation de billets de train et de bus en France et en Europe Trainline propose ainsi un programme de mentoring à ses collaborateurs pour les aider à progresser. « Ce dispositif a été très st
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