Les nouvelles voies du fret ferroviaire
08 Mar 2018
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Quel avenir pour le fret ferroviaire en France ? L’activité décline depuis plus de 20 ans : le tonnage transporté sur le rail a subi une baisse de 20 % entre 2008 et 2014. Il s’est alors stabilisé autour de 32 milliards de tonnes-km. La part de marché a reculé, passant de 18 % en 2003 à moins de 10 % en 2016.
Si certaines causes sont structurelles (avec la désindustrialisation du pays), d’autres sont conjoncturelles (comme la crise de 2008 ou les difficultés de circulation sur un réseau soumis à d’importants travaux).
Autre bouleversement, l’opérateur historique a été soumis à la concurrence à partir de 2006. Les nouveaux opérateurs, dont les plus importants sont Euro Cargo Rail (groupe DB Schenker Rail), VFLI (groupe SNCF Mobilités), Europorte France (groupe Getlink) et Colas Rail, représentent aujourd’hui 40 % des volumes transportés. Mais ils connaissent des difficultés, affichant des pertes de près de 300 millions d’euros en 2014. Euro Cargo Rail, qui enregistre des pertes depuis son entrée sur le marché, a d’ailleurs engagé un plan social visant à supprimer 25 % de ses effectifs.
En face, Fret SNCF lourdement déficitaire cherche aussi à sortir la tête de l’eau. Dans son rapport sur un nouveau modèle ferroviaire, Jean-Cyril Spinetta estime que la situation du fret ferroviaire réclame « des mesures spécifiques, compte tenu de la fragilité des entreprises ferroviaires en général, et de Fret SNCF en particulier, malgré la difficile restructuration menée depuis 2010 ».
Le point sur les solutions envisagées pour Fret SNCF et celles préconisées pour faciliter les acheminements sur le réseau capillaire.
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Retrouvez le dossier Les nouvelles voies du fret ferroviaire dans le magazine VR&T n°609