© SNCF Réseau - Capa - Laurent Rothan (Toma)
Le fret doit avoir un traitement à part puisqu’il emprunte non seulement le réseau principal mais aussi beaucoup des lignes à très faible trafic (catégorie UIC 7 à 9) ainsi que des infrastructures spécifiques telles que les installations terminales embranchées (ITE), des chantiers de transport combiné ou des triages, rappelle Jean-Cyril Spinetta dans son rapport. « La gestion de ces lignes et installations de service, essentielles pour l’activité du fret, doit répondre aux enjeux d’exploitation spécifiques du fret, essentiellement en termes de disponibilité et de minimisation des coûts », écrit-il. Or, ces enjeux sont difficilement pris en compte par SNCF Réseau, estime-t-il.
D’où cette préconisation : créer une filiale de SNCF Réseau dédiée aux capillaires fret et aux installations de services. Avantage, selon l’ancien président d’Air France, « cela permettrait de renforcer les liens avec les clients chargeurs et transporteurs pour définir des règles de maintenance et d’exploitation spécifiques, ainsi que les aménagements à mener, et de favoriser les partenariats locaux (les clients, les régions ou les chambres de commerce, etc.) pour faciliter le financement des investissements ».
Il vous reste 70% de l'article à lire
L'accès à la totalité du dossier est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Retrouvez le dossier Les nouvelles voies du fret ferroviaire dans le magazine VR&T n°609