Introduction
Il y a cinq ans, Jean-Pierre Farandou, patron de Keolis, et auparavant directeur général de SNCF Proximités, nous déclarait : « En Ile-de-France, la situation est devenue ingérable. » Et il annonçait des années noires. Nous y voilà. Les investissements pour le renouvellementdu réseau ferroviaire sont devenus considérables, à 800 millions d’euros par an. Tant mieux.
Mais les bénéfices ne s’en feront sentir que plus tard. C’est la gêne qu’on va d’abord ressentir. Valérie Pécresse, lors du baptême du tunnelier d’Eole, a averti : « La période des travaux va être très difficile ».
D’autant que le trafic connaît une croissance soutenue. Selon Alain Krakovitch, directeur général de SNCF Transilien, elle est de 3 % par an dans les RER. Et on ne voit pas de fléchissement en vue.
Au nord, il y a tant de travaux urgents que c’est la bousculade. Le préfet M
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