Introduction
La profession attire de moins en moins. Le manque de conducteurs atteint un niveau préoccupant, tout particulièrement dans le transport interurbain.
Réalisé par Antoine Irrien
La pénurie de conducteurs routiers atteint un seuil préoccupant. Selon la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), il manquerait entre 40 000 et 50 000 personnes dans le transport routier de marchandises. Soit deux fois plus qu’en 2017. La profession n’attire plus, les salaires et les conditions de travail rebutent.
La même situation se retrouve dans le transport de voyageurs.
L’âge moyen des conducteurs tourne autour de 50 ans. Les entreprises peinent à combler les départs à la retraite et à attirer des jeunes, surtout dans le transport interurbain où les conditions de travail et les rémunérations sont moins attractives que dans l’urbain. Parmi les cas les plus difficiles à régler, le transport scolaire, qui a connu une rentrée difficile en septembre dernier.
En cause, un emploi du temps à géométrie variable, avec des trous dans la journée dépendant des entrées et des sorties des classes, mais aussi tributaire des vacances scolaires.
Les employeurs doivent faire preuve d’une sacrée dose de ténacité et multiplier les coups de fil pour trouver un à un des candidats.
Dans les zones rurales, ils font appel à des agriculteurs (mais il y en a de moins en moins, note un employeur) ou à de jeunes retraités (notamment des militaires). Certains suggèrent de proposer à du personnel à mi-temps employé par les établissements scolaires (par exemple les personnes affectées aux cantines), de les former à la conduite de bus pour leur offrir un plein emploi.
« La pénurie de conducteurs n’a rien de
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Publié le 24/01/2025 - Emilie Nasse
Publié le 23/01/2025 - Emilie Nasse