Introduction
Avec déjà dix centres-bus en travaux et 600 véhicules neufs attendus chaque année à partir de l’an prochain, la RATP est aujourd’hui pleinement engagée dans la conversion de son parc d’autobus vers l’électricité et le biogaz pour 2025. Un challenge industriel et managérial totalement inédit, au seuil de l’ouverture à la concurrence.
Avec le plan Bus 2025, Ile-de-France Mobilités et la RATP visent un double objectif extrêmement ambitieux. Dans un délai de cinq ans seulement, l’autorité organisatrice et l’opérateur se sont engagés à posséder un parc d’autobus 100 % « propres », ainsi qu’à diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre, autrement dit celles de CO2. Sont actuellement considérés comme « propres » les véhicules « full electric », ceux fonctionnant au GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) et les hybrides Euro 6. Toutefois, il ne sera plus acheté de véhicules appartenant à cette dernière catégorie, l’autorité organisatrice estimant insuffisantes leurs performances à l’égard de l’environnement lors d’une circulation à trop faible vitesse moyenne dans les embouteillages parisiens.
Aujourd’hui, la Régie dispose d’un parc « propre » à hauteur de 30 % (et bientôt 40 %), avec 1 060 hybrides, 150 « full electric » et plus de 200 GNV. Pour parvenir à l’objectif fixé, pas moins de 600 véhicules neufs devront, chaque année, être incorporés au parc, et cela à partir de l’an prochain.
Il s’agit là d’un rythme de renouvellement à ce jour jamais encore atteint. Au total, ce sont 3 700 autobus qui auront été achetés, entre 2015 et 2025, pour réaliser l’ensemble du programme.
En 2025, le parc devrait comprendre 1 500 « full electric » et 2 200 bioGNV. Il restera alors, à l’effectif, un millier d’hybrides, tandis que tous les véhicules « pur diesel » auront été réformés. A ce même horizon, le bilan carbone de la RATP aura diminué de 50 % par rapport à ce qu’il était encore 10 ans auparavant.
Adapter 25 centres-bus
L’arrivée massive des nouveaux autobus, qu’ils soient de type « full electric » ou de type GNV, représente un défi colossal pour la Régie. De fait, il va lui falloir adapter à ces nouvelles formes d’énergie, en un temps absolument record, l’ensemble de ses 25 centre-bus, dont le rôle est d’assurer le remisage et l’entretien des véhicules.
Actuellement, les centres de Lagny (situé à Paris, dans le 20e arrondiss
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 24/01/2025 - Emilie Nasse
Publié le 23/01/2025 - Emilie Nasse
Publié le 25/11/2024 - Yann Goubin