La part du ferroviaire dans les pré et post acheminements des trafics portuaires n’arrivent pas à décoller malgré le souhait des opérateurs logistiques. En cause un réseau pas assez maillé ou manquant de fiabilité. Des améliorations sont toutefois à noter.
Malgré les grandes déclarations d’intention, la part du ferroviaire dans les pré et post-acheminements portuaires stagne : elle fluctue depuis dix ans entre 11,5 % et 13 % dans les grands ports maritimes français selon les données de la DGITM (Direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités). Cette part, qui a atteint son pic en 2019 avec 13 %, est retombé à 11,5 % en 2023. L’année 2023 a été compliquée à plus d’un titre. En effet, outre les mouvements sociaux, un éboulement dans la vallée de la Maurienne a interrompu les liaisons avec l’Italie. Les travaux sont en cours et la réouverture n’est pas prévue avant l’été 2025. Cet incident a entraîné une perte de volume pour le ferroviaire. Sur le premier semestre 2024 toutefois, «le transport combiné progresse de 16 % en tonnes/kilomètres», indique Aurélien Barbé, délégué général du GNTC. « Mais nous n’avons pas retrouvé les volumes de 2022 », ajoute le représentant du GNTC.
Tensions sur les sillons
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