Introduction
Avec les mises en service de la ligne 14 prolongée en 2024 et de la ligne 18 en 2027, se pose la question de l’utilité de la liaison aéroportuaire Orlyval. Ce métro automatique, qui vient tout juste de fêter ses 30 ans, a-t-il encore un avenir ?
Dossier réalisé par Philippe-Enrico Attal
Les 30 ans d’Orlyval ont été célébrés avec discrétion. La faute au Covid, bien sûr, mais aussi à un avenir incertain : avec l’arrivée de lignes nouvelles prévues dans le cadre du Grand Paris Express, le métro automatique qui dessert l’aéroport d’Orly et achemine trois millions de voyageurs par an hors Covid (soit environ 10 % du trafic de l’aéroport) risque de perdre de son intérêt.
Dès l’été 2024, la ligne 14 sera prolongée au sud sur 14 km, de la station Olympiades à l’aéroport d’Orly. Elle offrira des conditions de transport bien plus pratiques que les ruptures de charge imposées par Orlyval. De Paris, il faut d’abord aller en RER jusqu’à Antony dans les Hauts‑de‑Seine, pour pouvoir monter à bord du VAL qui relie ensuite en quelques minutes les différents terminaux aéroportuaires. Et cela à un coût élevé : 9,30 € les six minutes depuis Antony, 12,10 € depuis Paris.
Avec la ligne automatique 14, les temps de parcours à partir du centre de la capitale vont devenir très attractifs : 23 minutes pour aller de la gare de Lyon à Orly, moins d’une demi-heure depuis Châtelet. Contre une cinquantaine de minutes aujourd’hui avec Orlyval, en partant de la station Châtelet-les-Halles.
On peut donc facilement imaginer qu’une grande part du trafic du VAL se reportera sur cette nouvelle ligne, où on attend, à terme, un mil
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Publié le 05/07/2024