Le rôle crucial de l’ingénierie…
Les industriels ne sont toutefois pas les seuls acteurs ayant contribué au succès des métros automatiques à la française. L’ingénierie joue aussi un rôle crucial. De fait, sur ce genre de projets où de nombreux sous-systèmes doivent être intégrés, il est indispensable qu’une autorité technique indépendante assure cette intégration, collaborant avec les différents intervenants sur leur propre champ de responsabilités, dans un souci de cohérence et de sécurité.
C’est ainsi que le français Systra a déjà conçu nombre de réalisations à l’échelle de la planète, de Riyad à Santiago-du-Chili, de Bruxelles à Sydney, ou encore de New York à Paris. Il détient, avec Dubaï, le record de la plus longue ligne de ce type (75 km). Son nom est associé à la moitié des projets de métros automatiques dans le monde.
En France, Systra est notamment engagé sur deux affaires majeures : l’automatisation des lignes A et B de Lyon, ainsi, bien sûr, que le Grand Paris Express, dont il assure la maîtrise d’œuvre « Système et matériel roulant ».
Sur ce dernier projet, l’une des innovations peu connues est la conception d’un véhicule de maintenance autonome.
Dans le cas des lignes lyonnaises, l’enjeu réside d’abord dans l’augmentation de la capacité d’infrastructures aujourd’hui parvenues à saturation.
On peut ainsi gagner jusqu’à 30 %. Souvent l’automatisation répond aussi à une recherche d’efficacité économique, en diminuant les charges de personnel, tout en facilitant grandement l’injection ponctuelle de rames supplémentaires.
Quant au choix du métro automatique dans le cas d’un réseau neuf, il est surtout motivé par la nécessité d’aller tirer, dès son ouverture, tout
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Publié le 05/07/2024
Publié le 01/07/2024