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« Il faut gagner du temps »

Article présent dans le dossier : Rapport. Le COI propose de s’attaquer en priorité aux nœuds ferroviaires

Interview de Jean-Pierre Serrus, vice-président de la région Sud, chargé des Transports et des mobilités durables.

Ville, Rail & Transports. Qu’est-ce qui a motivé la Région à s’investir dans le projet de la LNPCA ?

Jean-Pierre Serrus. Il fallait consolider une ligne remontant au XIXe siècle. L’offre de train doit être plus régulière, plus fiable sur cet axe entre Marseille et Nice. Les deux premières phases du projet vont permettre d’augmenter les trains du quotidien, de créer des RER autour de Marseille, Toulon et Nice. La réduction du temps de parcours et l’arrivée de la grande vitesse se feront, pour leur part, au cours des troisièmes et quatrièmes phases. Nous sommes face à notre plus grand chantier d’infrastructure ferroviaire.

VRT. Comment se répartit le financement des collectivités territoriales ?

J-P. S. Le coût global des deux premières phases est de 3,5 milliards d’euros. Nous avons monté un tour de table, avec la mobilisation et non le consensus des acteurs. Je rappelle déjà que l’Etat, qui est l’autorité organisatrice, contribue à hauteur de 40 % et l’Union européenne à 20 %. Les 40 % des collectivités territoriales se répartissent ainsi : 40 % de ce montant provient de la région, le reste des trois départements (Bouches du Rhô...

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Retrouvez le dossier Rapport. Le COI propose de s’attaquer en priorité aux nœuds ferroviaires dans le magazine VR&T n°668

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