40 % du réseau ferré français est aujourd’hui classé UIC 7 à 9. Un classement ancien se basant sur le tonnage des trains qui ne reflète donc pas forcément la fréquentation des lignes, notamment celles bénéficiant de matériel moderne léger. Un défaut de classification qui n’est pas sans conséquence sur les programmes de rénovation…
Les lignes classées UIC 7 à 9 sont les laissées-pour-compte du grand programme de modernisation engagé depuis quelques années par l’Etat et SNCF Réseau (ci-dessus Alès - Nîmes).
Quel sort sera réservé aux petites lignes ? Celles qu’on appelle, dans le jargon ferroviaire, les lignes UIC 7 à 9. Soit 12 632 km de lignes dont 9 252 km voient passer des voyageurs.
Ces petites lignes, qui représentent pas moins de 40 % du réseau ferroviaire, sont en effet les laissées-pour-compte du grand chantier de modernisation du réseau engagé depuis quelques années par l’Etat et SNCF Réseau. Rappelons qu’après le rapport Rivier, qui avait pointé en 2005 l’état de délabrement des chemins de fer français, puis un deuxième audit de l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) en 2012, l’Etat avait enfin pris la mesure du problème et décidé de mettre les bouchées doubles sur la régénération ferroviaire.
Mais ces grands travaux de modernisation (et les financements qui vont avec) portent avant tout sur les grands axes et sur le réseau francilien, tandis que les chantiers de gros entretien et de régénération des petites lignes sont principalement ...