Introduction
Deux millions et demi de fans sont attendus pour la Coupe du monde de rugby du 8 septembre au 21 octobre et 48 matchs prévus dans neuf villes françaises. Déplacements démultipliés, flux exceptionnels : à cinq mois du coup d’envoi de France-Nouvelle Zélande au Stade de France, les transporteurs affûtent leurs plans. En Ile-de-France, ce sera – toutes proportions gardées – une répétion générale avant les JO un peu moins d’un an plus tard. Un test grandeur nature : la Coupe du monde de rugby, qui se déroulera en France du 8 septembre au 21 octobre prochains, ne sera pas seulement la grande fête de l’Ovalie. Elle permettra aussi – toutes proportions gardées –, d’organiser sur le territoire francilien une sorte de grande répétition générale avant les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
Un stade se vide en moins de 20 minutes. Il faut retenir les spectateurs pour ne pas risquer les bousculades.
Deux millions et demi de supporters, dont environ 700 000 étrangers, sont attendus pour 48 matchs, pendant 52 jours, dans neuf villes hôtes : Paris (Stade de France), Lyon, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Marseille, Nantes et Saint-Etienne. Un tournoi international, qui va multiplier les déplacements et générer des flux exceptionnels. D’autant qu’en cette période de l’année, des millions d’autres voyageurs « ordinaires » vaqueront à leurs occupations quotidiennes, en Ile-de-France et dans les huit autres métropoles concernées. Dans la région capitale, une grande partie des 2,5 millions de supporters de l’Ovalie sont attendus dans le RER D et le B, épine dorsale vers le stade de France. Or la ligne B est célèbre pour ses pannes à répétition même si des voies de retournement doivent permettre d’en isoler une partie.
Situé à Saint-Denis, le stade de France recevra entre 70 000 à 73 000 spectateurs par match. « Comme il est loin de la gare RER, cela permet un écoulement naturel des supporters, mais la règle, c’est de poser des barrières et de les ouvrir quand les rames sont déjà à quais en station », explique Aurélie Jehanno, responsable métier Mobilités chez Systra. L’entreprise d’ingénierie codétenue par la SNCF et la RATP accompagne Ile-de-France Mobilités (IDFM) et les opérateurs de transport pour les futurs Jeux olympiques. Pas pour la Coupe
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