Le casse-tête de l’évacuation des trains bloqués dans les tunnels
Des passagers bloqués dans des tunnels et qu’il faut évacuer, c’est un des scénarios redoutés par la RATP. « Nous avons entre un et deux gros incidents de ce type par an », indique Mathieu Hemour, responsable du pôle Transports à la RATP, en évoquant les voyageurs qui avaient dû être évacués d’un RER B bloqué quelques centaines de mètres avant l’entrée de Gare du Nord le 18 juillet dernier.
Dès qu’un signal d’alarme est actionné, un signal radio contraint tous les conducteurs des trains situés dans le secteur à se figer.
Une situation pas vraiment exceptionnelle dans le tronçon entre Châtelet et Gare du Nord, où passent 26 RER à l’heure. Soit un train toutes les deux minutes et 20 secondes. « Notre objectif est de réduire au minimum les stationnements interstation », explique Philippe Lopez, directeur de la ligne A. « En cas d’incident, nous privilégions les évacuations à quai, évidemment plus sécurisées. Mais sur une ligne de RER, nous avons toujours plus de rames en circulation que de gares pour stationner le matériel et éventuellement évacuer », poursuit Mathieu Hemour. « Si bien qu’il y peut toujours avoir des rames arrêtées dans un tunnel… ».
Lorsque la situation contraint le conducteur à s’arrêter entre deux stations, avec des voyageurs à bord, il est formé à faire des annonces pour expliquer la situation, rassurer, estimer le temps d’attente. Certains sont évidemment plus à l’aise que d’autres avec le micro. « Sa toute première action doit êt
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