« Le choc d’offre crée le choc de demande, mais on peut faire sans Bercy », lance Marie-Ange Debon, dirigeante de Keolis, filiale transport urbain et interurbain de la SNCF. Egalement présidente de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTPF), elle propose de s’appuyer sur le modèle de la Société des grands projets (ex-Société du Grand Paris) qui a levé une nouvelle taxe, sur l’immobilier de bureaux, pour financer les 200 km du futur métro automatique autour de Paris. « Il faut aussi desserrer la contrainte psychologique du Budget en s’appuyant sur la fiscalité européenne », défend Marie-Ange Debon qui demande d’affecter au secteur une fraction du produit de la mise aux enchères des quotas d’émissions de gaz à effet de serre (ETS). « En France, les ETS, représentent deux milliards d’euros et pas un seul n’a jamais été fléché vers les transports publics », illustre-t-elle. La dirigeante a d’ailleurs cos
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