Saint-Denis-Pleyel : le manifeste en bois de Kengo Kuma
La gare du Grand Paris construite à Saint-Denis-Pleyel, l’une des plus importantes du réseau au carrefour des lignes 14, 15, 16 et 17, et proche de sites très importants prévus pour les JO, a été confiée à Kengo Kuma. L’architecte veut « réintroduire la nature dans la ville».
Ce sera comme Châtelet-Les Halles ou comme le pôle de La Défense. Certes, avec 250 000 à 300 000 passagers par jour, on n’atteint pas les 750 000 passagers de Châtelet- Les Halles. Mais Saint-Denis Pleyel, confiée à l’architecte japonais Kengo Kuma, s’inscrira d’emblée dans les très grandes gares de la région. Le mercredi 5 juillet, à la maison de l’Architecture en Ile-de-France, où la SGP organisait sa cinquième séance de présentation des futures gares par leurs architectes devant une salle comble, Philippe Yvin n’a pas manqué de le rappeler. S’y rencontreront la ligne 14 prolongée, les lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris. En correspondance, non loin de là mais pas sous le même toit, la ligne 13 et, de l’autre côté d’un immense faisceau de voies, le RER D. En 2024, si Paris a les Jeux, Saint-Denis-Pleyel sera « la gare olympique », selon Philippe Yvin. Proche du village olympique ou du centre aquatique, non loin du Stade de France. D’ici là, les prochains JO, en 2020, auront lieu à Tokyo et c’est Kengo Kuma qui construit le stade. Zaha Hadid – l’architecte anglo- irakienne décédée en 2016 – avait d’abord été choisie, mais, du fait de l’augmentation formidable du devis, le concours a été relancé au profit d’un projet moins imposant et moins coûteux.
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