Grandes manœuvres en vue dans la signalisation
07 Mar 2019
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Article présent dans le dossier : Siemens-Alstom. Les leçons d’un revers
Sommaire
- Siemens-Alstom. Les leçons d’un revers
- Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom : « Il va falloir trouver d’autres routes »
- La Commission européenne sûre d’être dans son bon droit
- Les Allemands veulent réformer le droit européen à la concurrence
- Grandes manœuvres en vue dans la signalisation
- Mariages manqués Thales-Alstom
- Quand la Chine confondait vitesse et précipitation
Dans deux segments de marché, l’entité Siemens-Alstom aurait eu une position beaucoup trop forte aux yeux de la Commission : la très grande vitesse et la signalisation. Dans ce second domaine, Alstom resté seul va devoir se renforcer.
Deux raisons ont motivé le veto de la Commission européenne au projet d’acquisition d’Alstom par Siemens. La concentration « aurait porté atteinte à la concurrence sur les marchés des systèmes de signalisation ferroviaire et des trains à très grande vitesse ». Le développement de la grande vitesse, en France avec le TGV, en Allemagne avec l’ICE est bien connu. Ou la rivalité des deux constructeurs dans le domaine, et la fulgurante avancée des Chinois. La signalisation est plus rarement sous les projecteurs. Les enjeux en sont pourtant énormes.
La Commission européenne s’est très vite inquiétée de la position dominante qu’y aurait acquise la nouvelle entité. En décidant le 13 juillet de procéder à une « enquête approfondie », la Commission indiquait : « Après l’opération envisagée, l’entité issue de la concentration deviendrait le leader incontesté du marché [de la signalisation]
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