Introduction
Pour les gouvernements français et allemand, la Commission de Bruxelles a fait une grave erreur en refusant la fusion Siemens-Alstom. Et les deux Etats entendent profiter de cette épreuve test pour repenser le droit de la concurrence. Quant aux deux partenaires industriels, ils repartent chacun de son côté. En attendant le nouvel épisode du feuilleton consolidation.
Il n’y a pas eu de coup de théâtre. La Commission a dit non. Le communiqué est tombé le mercredi 6 février. Alstom, aussitôt, a pris acte : « le rapprochement n’aura pas lieu ». Et a regretté « un net revers pour l’industrie européenne ». Bruno Le Maire, le ministre français de l’Economie avait réagi avant même la décision en déclarant à propos de cette « erreur économique » sur France 2 : « La décision que s’apprête à prendre la Commission européenne va servir les intérêts économiques et industriels de la Chine. »
Guillaume Pepy, s’adressant à l’AFP, a regretté que « pour apprécier l’impact d’un rapprochement, on prenne en compte non pas les marchés de demain, mais les marchés tels qu’ils sont aujourd’hui, c’est-à-dire en gros les marchés d’h
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