Mariages manqués Thales-Alstom
07 Mar 2019
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Article présent dans le dossier : Siemens-Alstom. Les leçons d’un revers
Sommaire
- Siemens-Alstom. Les leçons d’un revers
- Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom : « Il va falloir trouver d’autres routes »
- La Commission européenne sûre d’être dans son bon droit
- Les Allemands veulent réformer le droit européen à la concurrence
- Grandes manœuvres en vue dans la signalisation
- Mariages manqués Thales-Alstom
- Quand la Chine confondait vitesse et précipitation
Le 14 mai 2014, à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de Thales, Jean-Bernard Lévy, PDG, manifeste son intérêt pour une croissance dans la signalisation ferroviaire. Le secteur est en croissance, ce qui peut compenser la baisse des budgets militaires en Europe. Pourquoi pas par une acquisition de l’activité d’Alstom dans le domaine ? Mais Alstom en pleine discussion avec GE pour la cession de Power ne veut pas en entendre parler.
Un an et demi plus tard tout se renverse. Henri Poupart-Lafarge ne cache pas que les activités de Thales dans la signalisation pouvaient intéresser un Alstom désendetté. Patrice Caine, PDG de Thales, selon les informations du Monde, écrit le 24 octobre 2015 à François Hollande, président de la République, Manuel Valls, Premier ministre et à quatre autres ministres pour dire qu’il n’a aucune intention de se défaire de sa division transport. Division qui représente alors 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Si Alstom s’intéresse au Transport de Thales et Thales à la Signalisation d’Alstom, c’est que les deux activités, en savoir-faire et géographiquement, sont fort complémentaires.
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Retrouvez le dossier Siemens-Alstom. Les leçons d’un revers dans le magazine VR&T n°621