« En back-office, les métiers évoluent et nécessitent des expertises pointues »
Tandis que dans le ferroviaire, le niveau de formation demandé augmente, dans l’urbain, on cherche à anticiper le manque de conducteurs et à faire face à la révolution à venir de la motorisation. Interview de Mathieu Dufour, directeur du département des Affaires sociales et de la Sûreté de l’UTP.
Ville, Rail & Transports. Mesurez-vous l’impact de la crise sanitaire sur la formation dans vos deux branches, le ferroviaire et le transport urbain ?
Mathieu Dufour. 2020 s’est traduit par une forte décrue en matière de formation. Dans le transport urbain par exemple, l’alternance a marqué le pas, avec un engagement de quatre millions d’euros, contre 7,2 millions à la mi-décembre 2021. Cependant, les contrats signés avant la crise n’ont majoritairement pas été rompus car nos entreprises sont socialement responsables. En matière d’alternance, des marges de progression sont envisageables en 2022. La Dares (direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques du ministère du travail) chiffre la part des apprentis à 2 % des effectifs du transport ferroviaire, pas loin de la mo
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