« Il faut affirmer une position commune sur les besoins de financement »
Selon Marc Delayer président du GIE Objectif Transport Public (l’organisateur du salon), les RNTP seront l’occasion de rappeler la nécessité de protéger le modèle économique du transport collectif.
Ville, Rail & Transports. Dans tous les salons professionnels consacrés aux transports collectifs, les bus électriques sont encensés. Et si le tout électrique n’était pas la seule solution pour décarboner le transport ? Aux prochaines RNTP, vous allez poser la question. Réponse ?
Marc Delayer. Avant toute chose, remettons les chiffres en perspective : seulement 2,7 % des 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports routiers sont le fait des bus et des cars. Et globalement, moins de 1 % des GES en France sont émis par le transport collectif de voyageurs. Les opérateurs et les collectivités locales ont plutôt une approche de mix énergétique, avec différentes filières qui ont chacune des avantages et des inconvénients. Certes, l’électrique est la réponse la plus naturelle, c’est la solution la plus poussée en Europe avec la filière hydrogène, même si elle n’est pas encore mature et pose encore la question de sa production. Il y a aussi le biogaz, avec des formes de méthanisation qui commencent à être plus vertueuses. Pour autant, nous sommes isolés en Europe sur la filière biogaz, et quand la Commission européenne souhaite, qu’à partir de 2030, on ne produise plus de véhicules thermiques, ça interroge… Le biogaz doit être intégré, d’une façon ou d’une autre, dans la transition énergétique. Il doit trouver sa place pour, au mini
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