Les constructeurs diversifient leurs gammes
C’est l’occasion pour les constructeurs de présenter leurs nouveaux modèles. L’électrique est toujours en bonne place.
Pour tout constructeur qui se respecte, un salon professionnel est « Le » lieu pour présenter ses nouveautés. Avec l’absence de manifestation d’importance depuis près de deux ans, Toulouse est le bon endroit pour prendre le pouls du marché. On sait déjà, bien sûr, que la préférence des réseaux s’oriente vers les énergies propres, mais les coûts des nouvelles technologies constituent toujours un frein pour de nombreux exploitants. Si les principaux acteurs du secteur bus sont présents, c’est souvent avec des approches différentes.
Pour Safra qui a pris le tournant de l’hydrogène, la filière est prometteuse avec l’idée que l’électrique n’est sans doute qu’une énergie de transition. L’entreprise se partage désormais clairement entre ses deux principales activités, la rénovation des véhicules de transport (bus, métros, tramways, funiculaires) et la construction d’autobus à énergie « propre », hybride, électrique et bien sûr hydrogène. Si les expérimentations sont encourageantes (avec un autobus à Versailles ou au Mans), les véhicules affichent des coûts à l’achat très élevés, de l’ordre de 800 000 € par véhicule (contre 600 000 € pour l’électrique). Le carrossier qui se réinvente constructeur se positionne sur un marché encore balbutiant, même si ses deux modèles Businova H2 en 10 et 12 m sont au catalogue de la centrale publique d’achat UGAP.
Mais Safra voit plus grand grâce à son partenariat signé en avril avec Symbio qui produit des piles à combustible. Les deux entreprises se sont lancées dans un objectif ambitieux, la production industrielle de 140 Businova H2 par an, et les premiers disponibles dès la fin de cette année. A terme, ce sont 1 500 véhicules qui devraient sortir d’usine grâce à un investissement de 100 M€ sur 10 ans, avec l’ambition de produire plus vite et moins cher.
En attendant l’hydrogène de série, l’électrique se démocratise. Les constructeurs Bluebus ou Iveco devraient être présents sur ce marché. Pour Bluebus, l’électrique « est son ADN ». Le constructeur breton qui ne propose que ce type de motorisation s’impose progressivement sur ce marché. Les toutes dernières commandes d’IDFM confirment que la RATP va continuer à rouler en partie avec ses autobus.
Le constructeur entend peser sur le marché de l’électrique. Toulouse est l’occasion de rencontrer ses clients et peut-être de convaincre les derniers sceptiques. L’édition 2019 à Nantes avait déjà permis de faire découvrir ses solutions en 6 m et 12 m.
Cette année, la marque bretonne présente un nouveau 6 m totalement revisité « pour plus de polyvalence urbaine ». Autrement dit un bus « plus compact, plus rapide, plus
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Publié à 10:36
Publié le 09/01/2025 - Catherine Stern
Publié le 22/08/2024