Le stationnement parisien en plein brainstorming
Un marché énorme - 61 000 places de parking en ouvrage et 126 000 sur voirie - mais une fréquentation en baisse depuis dix ans qui oblige les deux leaders, Indigo et Saemes, à imaginer une deuxième vie pour les parkings qu’ils exploitent en concession. Sur voirie, la bataille du contrôle du stationnement ne reprendra qu’en 2023, et Effia attend son heure.
Le recul des déplacements en voiture dans Paris et en petite couronne (-13 % selon la dernière Enquête ménage transport) est palpable jusque dans les parkings souterrains : « En dix ans à périmètre constant, la fréquentation des parkings publics a baissé de 33 % dans la capitale », constate Alain Deves, directeur général de la Saemes, la société d’économie mixte de l’Est parisien qui exploite près de 40 % des parkings concédés de Paris, et a perdu en 2019 les 19 parcs de surface définitivement rayés de la carte dans la capitale.
Même son de cloche chez Indigo, l’autre poids lourd du marché avec lequel la Saemes se partage 90 % du gâteau : « Des milliers de mètres carrés sont aujourd’hui disponibles en souterrain, au cœur de Paris », explique Sébastien Fraisse, directeur général France de la filiale stationnement du groupe Vinci. « Il faut valoriser des surfaces arrachées de haute lutte par les opérateurs du stationnement et leur trouver une nouvelle vocation », résume Edouard Lecomte, délégué général de la Fédération nationale des métiers du stationnement.
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Fin févrie
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Publié le 15/01/2025 - Nathalie Arensonas
Publié le 22/02/2024