Le grand flou d’Hyperloop
Lancée par Elon Musk, l’idée de faire avancer des capsules par sustentation magnétique ou sur coussin d’air transportant des passagers à 1 200 km/h dans des tubes a été reprise par plusieurs start-up. L’occasion de concentrer de la matière grise dans la recherche-développement ou volonté réelle de remplacer le TGV ?
Science-fiction pour les uns, transport de demain pour les autres, le projet Hyperloop fait débat. Ce projet un peu fou sorti il y a cinq ans de la tête d’Elon Musk, le fantasque patron de Space X et de Tesla, est désormais porté par plusieurs sociétés sans liens capitalistiques avec lui.
Trois sociétés principalement (Hyperloop Transportation Technologies, Virgin Hyperloop One et Transpod) travaillent, chacune de leur côté, à mettre au point des capsules lancées à 1 200 km/h sur coussin d’air dans des tubes à basse pression. Citons aussi une autre start-up, Arrivo, fondée en 2007 par un transfuge d’Hyperloop One, qui s’est écartée du concept originel pour proposer un système de voies dédiées sur lesquelles circuleraient des capsules sur le principe du Maglev. Et qui a signé un accord avec la ville de Denver dans le Colorado pour lancer une expérimentation.
Aujourd’hui, Hyperloop Transportation Technologies (HTT) et Virgin Hyperloop One (baptisée dans un premier temps Hyperloop One), qui se sont lancées les premières, semblent faire la course en tête. Toutes deux basées à Los Angeles, elles ont multiplié les annonces ces derniers temps.
HTT, qui a choisi de travai
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