La concurrence est de retour sur le marché du matériel roulant

Avec son Citadis, Alstom bénéficie d’un quasi-monopole en France. Caf a toutefois réussi à remporter quelques contrats quand la demande était trop spécifique. Le marché très dynamique pourrait accueillir d’autres acteurs.

La livrée des 22 Urbos 100X de CAF destinés à la future ligne 5de Montpellier a été réalisée par l’artiste Barthélémy Toguo.

Bientôt quarante ans que les réseaux français pionniers ont accueilli leurs premiers voyageurs à bord de ce que l’on appelait alors le « tramway français standard » d’Alsthom, ou TFS, qui a beaucoup évolué entre sa première version nantaise et sa version définitive grenobloise à plancher bas partiel, déclinée par la suite à Rouen et sur les deux premières lignes d’Ile-de-France.

Mais ce modèle, récemment rénové à Grenoble, remplacé à Rouen et dont la disparition est prévue du réseau nantais et du T1 francilien, ne faisait déjà pas l’unanimité il y a trois décennies, car un peu « lourd » et trop standard, alors que les nouveaux réseaux voulaient se distinguer, tel celui de Strasbourg passant commande de l’Eurotram. Alstom a répondu avec son Citadis, dont le succès initial s’est mué en deux décennies en un quasi-monopole sur le marché français, à de rares exceptions près dans les années 2010, quand la demande était trop spécifique. C’est ainsi que CAF ...