TAD : les communes du sud-ouest de Rennes vont développer leur nouvelle offre
Mis à jour le 23 mai 2017
Le conseil général d’Ille-et-Vilaine et la communauté de communes du canton de Guichen, au sud-ouest de Rennes (huit communes et 24 980 habitants), projettent de développer le réseau de transport à la demande lancé en mai dernier. Le conseil général d’Ille-et-Vilaine et la communauté de communes du canton de Guichen, au sud-ouest de Rennes (huit communes et 24 980 habitants), projettent de développer le réseau de transport à la demande lancé en mai dernier. Les modifications porteront probablement sur des plages horaires plus grandes certains jours, même si rien n’est encore figé. Pour l’instant, le service fonctionne tous les matins de semaine sauf le vendredi, pour rejoindre le centre bourg, entre 9h30 et 10h, et le quitter entre 11h30 et 12h. Les usagers peuvent aussi circuler d’une commune à l’autre, tous les mercredis et samedis matins. Comme souvent dans ce type de service, la réservation doit se faire la veille, en l’occurrence avant 17h, et fixe le lieu de prise en charge.
Le transport effectué par le conseil général, qui a la compétence transports sur le territoire, se fait en minibus de huit places ou en voiture, en fonction des réservations, identifiables par une livrée particulière et un logo spécifique : une sorte de panier violet avec deux roues dessous. Il permet de répondre au besoin, croissant depuis trois ans environ des habitants de ce territoire de se rendre dans la métropole rennaise pour leur travail, leurs loisirs ou leurs démarches administratives. Pour cela, la communauté de communes et le conseil général doivent créer des connexions avec les haltes et les gares TER de Laillé, Guichen-Bourg-des-Comptes et Saint-Senoux-Pléchâtel. Mais les habitants ont aussi besoin de se rendre à Guichen pour effectuer des démarches auprès de la mission locale, du point accueil emploi ou du point information jeunesse.
Le service est financé en grande partie par le programme européen Smooth, qui vise à réduire l’utilisation de la voiture et de lutter contre les émissions de CO2 grâce au transport à la demande, au covoiturage, aux voies piétonnes et aux pistes cyclables sécurisées pédibus. Y participent également le conseil général, le département, la communauté de communes… et les usagers, qui paient 2 euros par trajet.
Y. G.
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