Le Centre d’analyse stratégique souhaite le maintien de la filière du TGV
05 Oct 2011
Mis à jour le 23 mai 2017
Sur la filière française de la grande vitesse, la surprise vient plus du constat que des recommandations du CAS présentées, comme celles sur la concurrence, le 5 octobre. Les auditions du CAS ont montré que, face à une triple remise en cause (la SNCF ne voulant plus commander de rames TGV pendant dix ans, les succès à l’exportation étant peu concluants et la Chine montant en puissance), certains acteurs étaient prêts à renoncer à un marché de niche qui ne représente que 10 % du CA du ferroviaire et ne voyaient l’avenir que dans une fusion. Le CAS, qui se veut au contraire « optimiste et audacieux », fait le pari inverse. Il souhaite que le marché intérieur soit plus soutenu, avec une commande de renouvellement par la SNCF d’une dizaine de rames par an qui, dans le respect des règles de concurrence, iraient à l’industrie française. La CAS souhaite qu’on profite des « investissements d’avenir » pour développer la rame à grande vitesse du futur, RFF de son côté faisant progresser l’infrastructure en construisant les lignes nouvelles. A l’exportation, plutôt qu’un pack français à composition unique, on évoque un Meccano plus subtil et des montages au cas par cas.