LGV : la Fnaut ne veut pas tout arrêter
Entre les projets pharaoniques du Snit et le coup d’arrêt brutal, la Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) pense qu’il y a un juste milieu. Jean Sivardière, son président, a présenté le 11 janvier à la presse ses propositions. Il faut selon l’association réaliser la branche Est de la LGV Rhin – Rhône, les projets Bordeaux – Toulouse, Marseille – Nice, Paris – Orléans – Clermont – Lyon, Lyon – Turin, Montpellier – Perpignan. Mais la Fnaut demande l’abandon du barreau Poitiers – Limoges, la limitation de Paris – Normandie à Paris – Mantes, et juge prématurés les projets Paris – Amiens – Calais, Toulouse – Narbonne, Bordeaux – Espagne. Pour le POCL, la Fnaut se prononce en faveur du projet médian, préféré par RFF et par la SNCF, et « seul finançable ». Elle propose de profiter de cette LGV pour assurer la desserte, via Bourges, de Limoges et Brive, et de construire une ligne de 50 km Orléans – Courtalain créant une LGV transversale Rennes/Nantes – Lyon.
Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt