Frédéric Cuvillier a indiqué que le 4e paquet ferroviaire, présenté mercredi par la Commission, était « assez loin de ce que beaucoup craignaient il y a quelque mois, à savoir une séparation étanche entre les opérateurs et les gestionnaires d’infrastructures », a rapporté l’AFP. Pour le ministre des Transports, les mesures annoncées ne sont pas contradictoires avec la réforme du système ferroviaire engagée par le gouvernement. « A ce stade, le texte (de la Commission européenne) ne perturbe pas la réforme telle qu’elle est lancée », a souligné le ministre, qui estime que nous sommes « dans le début d’un processus qui s’annonce sur un rythme que l’on peut qualifier d’européen, avec une procédure compliquée faite de discussions au Conseil des ministres européen et au Parlement ». Les syndicats de cheminots ont exprimé de vives inquiétudes suite à la sortie du projet de réforme. Le ministre se veut rassurant : « Ce qui m’importe dans les discussions avec la Commission, c’est que l’on ne revienne pas sur la notion de service public, de sorte que l’on ne puisse pas aboutir à une libéralisation où les charges reviendraient à l’opérateur public et les bénéfices aux opérateurs privés », a-t-il fait valoir.