Le nord du bassin d’Arcachon préfère un TAD à un service régulier
La communauté de communes du nord du bassin d’Arcachon (Coban) va lancer un transport à la demande en septembre prochain. La communauté de communes du nord du bassin d’Arcachon (Coban) va lancer un transport à la demande en septembre prochain. Il sera organisé avec le conseil général de la Gironde. Un premier projet élaboré par les élus prévoyait la création de trois lignes régulières en complément des deux lignes départementales de TransGironde, 601 et 610, qui traversent le territoire de la Coban. Ces lignes communales auraient desservi les huit communes de la Coban (57 857 habitants), à raison de trois allers-retours matin et soir. Mais les élus ont préféré créer un transport à la demande qui offre un service plus large, notamment parce qu’il fonctionnera de 6h30 à 20h, du lundi au vendredi, pour le même budget prévisionnel de 200 000 euros par an environ. « Avec les lignes régulières, on n’est jamais garanti de transporter des voyageurs, alors qu’avec le transport à la demande, le bus transporte forcément un habitant. Et on ne paye que les trajets effectués », explique Daniel Riskal, le directeur des services de la Coban.
Le service que proposera la Coban permettra de rejoindre un centre-ville ou d’activités, pour peu que le trajet dépasse les 2 km, ou encore un autre moyen de transport, comme le train dans les gares de Biganos ou de Marcheprime, au nord-ouest du territoire, à mi-chemin entre Biganos et Bordeaux, ou un arrêt de bus des lignes TransGironde. Le service fonctionnera et sera destiné à l’ensemble des habitants. « Nous sommes sur un territoire où l’habitat est parfois isolé et, par conséquent, l’automobile la seule possibilité de se déplacer si l’on n’habite pas près des départementales empruntées par les bus de TransGironde », commente le directeur des services de la Coban.
L’intercommunalité a donc passé une convention avec le conseil général de la Gironde qui se chargera de la procédure de passation de marché pour retenir un prestataire de transport, puis, le service lancé, de la réservation des courses. « En s’appuyant sur la fréquentation du transport de la communauté de communes voisine dont la physionomie se rapproche de la nôtre, j’ai établi les calculs de coût selon 6 000 à 8 000 trajets annuels, sur 250 jours par an, soit 25 passagers par jour environ. Mais la Coban serait heureuse de payer plus, ce qui voudrait dire que plus d’habitants utilisent le service ! », conclut Daniel Riskal.
Y.?G.
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt