Le projet de relier Hanoï et Hô Chi Minh-Ville par un train à 300 km/h du type Shinkansen a été abandonné. Le train à grande vitesse japonais aurait pourtant permis de réduire le temps de parcours entre les deux grandes villes vietnamiennes à environ 5 heures 30, contre 29 à 38 heures actuellement. Mais l’idée d’accélérer la desserte ferroviaire sur la dorsale du pays n’est pas abandonnée : désormais, le gouvernement vietnamien envisage de passer « dans un premier temps » à une vitesse de l’ordre de 160 à 200 km/h. Ce coup de frein par rapport au plan initial réduirait de 20 % le montant du projet, chiffré à plus de 50 milliards de dollars (quelque 40 milliards d’euros). De plus, sur une gamme de vitesse plus classique, les constructeurs japonais devront faire face à la concurrence de la Corée du Sud et de la Chine.