RTE-T : accord sur le futur réseau transeuropéen
Un accord pour la mise en place d’un réseau de transports véritablement transeuropéen d’ici 2030 a été conclu le 29 mai à Bruxelles. Après plusieurs mois de négociations, le Parlement européen et le Conseil, représentant les gouvernements nationaux, ont défini le tracé d’un réseau central dont la construction sera obligatoire pour tous les Etats membres d’ici 2030 et d’un réseau secondaire qui permettra de rejoindre le réseau central, d’ici 2050.
Les représentants des gouvernements ont toutefois réussi à atténuer l’obligation de résultats des Etats, en précisant qu’elle était liée à la « maturité » des projets comme à l’état des finances publiques. Sous la pression des eurodéputés, une instance de consultation des autorités locales, régionales et de la société civile sera mise en place, mais elle ne sera que consultative.
En France, les lignes Lyon – Turin ou Bordeaux – Toulouse pour la grande vitesse, l’axe Saint-Nazaire – Lyon pour le fret ferroviaire ou le canal Seine – Nord pour le fluvial sont notamment concernés. L’Europe apportera un cofinancement de 23 milliards d’euros sur sept ans en principe, pour un réseau dont le coût global est estimé à 250 milliards d’euros. Cet accord doit encore être approuvé formellement par le Parlement européen et le Conseil dans les prochaines semaines.
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt