Brésil : la grande vitesse prend au moins un an de retard
20 Août 2013
Mis à jour le 23 mai 2017
N’ayant reçu dans les temps qu’une seule candidature, pilotée par Alstom et comprenant le Groupe SNCF, le gouvernement brésilien a repoussé « d’au moins un an » l’appel d’offres pour la réalisation de la ligne à grande vitesse de Rio de Janeiro à São Paulo. Annoncé par le ministre brésilien des Transports Cesar Borges, ce report qui intervient deux ans après l’annulation de la procédure précédente (faute de candidats), a été décidé dans un contexte de grogne sociale et de protestations contre la corruption et le gaspillage des fonds publics. D’autant que, selon le ministre, des candidats espagnols (Caf et Renfe) ou allemands (Siemens) se sont engagés à répondre s’ils disposent de plus de temps… et qu’avec ce délai, d’éventuels groupements japonais, chinois ou sud-coréens pourraient revenir dans la course. En dépit de ce nouveau rebondissement, la mise en service de la ligne à grande vitesse brésilienne, évaluée à 38 milliards de reals (11,8 milliards d’euros), est toujours attendue pour 2020.