A Toulouse, fréquentation rime avec saturation des P+R
La hausse de la fréquentation du réseau toulousain ne se dément pas. Elle a crû de 8 % et de 6,4 millions de voyages au premier semestre 2013 par rapport au premier semestre 2012. Le réseau de surface à lui seul a gagné 15 %. La hausse de la fréquentation du réseau toulousain ne se dément pas. Elle a crû de 8 % et de 6,4 millions de voyages au premier semestre 2013 par rapport au premier semestre 2012. Le réseau de surface à lui seul a gagné 15 %. Cela confirme la tendance des années précédentes : + 35 % de fréquentation en cinq ans. Grâce notamment à la création d’une ligne de métro et de tramway, de bus en site propre et à la restructuration du réseau, un habitant de l’agglomération toulousaine effectue 65 voyages de plus en 2012 qu’en 2007. C’est la plus importante croissance de toutes les agglomérations françaises, quatre fois plus élevée qu’à Marseille, trois fois plus qu’à Nantes, deux fois plus qu’à Lille. Ces bons résultats ne sont pas seulement liés à l’amélioration de l’offre kilométrique, car le rendement de l’offre (rapport entre la fréquentation et l’offre) a augmenté de 14 % depuis fin 2008.
Ce succès a pour revers une saturation des parkings relais (P+R), malgré 7 200 places, le nombre le plus important de France hors région parisienne. Lors de son comité syndical du 11 juillet, Tisséo-SMTC a voté deux délibérations permettant d’augmenter leur capacité : l’acquisition d’une parcelle au terminus nord du métro et le lancement d’une étude confiée à la SMAT pour la réalisation de parkings en silos. A l’horizon 2020, 2 400 places supplémentaires seront créées le long du réseau métro et 1 600 places le long du réseau de surface (tram, BHNS, axes bus et aérotram), portant à plus de 11 000 le nombre de places de parkings en P+R.
Catherine SANSON-STERN
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