Lyon - Turin : engagements à confirmer lors du sommet Franco-italien
Le président François Hollande et le chef du gouvernement italien, Enrico Letta, devraient confirmer leurs engagements en faveur du Lyon – Turin lors du Sommet franco-italien qui se tiendra à Rome le 20 novembre prochain. Le président François Hollande et le chef du gouvernement italien, Enrico Letta, devraient confirmer leurs engagements en faveur du Lyon – Turin lors du Sommet franco-italien qui se tiendra à Rome le 20 novembre prochain.
Du côté français, l'Assemblée nationale a ratifié le 31 octobre l'accord franco-italien conclu en janvier 2012. Un accord qui « sanctuarise » le financement du futur tunnel ferroviaire sous les Alpes. Le président français aura également dans sa besace le décret « d'utilité publique » sur les travaux d'accès au chantier, publié en août dernier (VR&T supplément du n° 554 p. 58). Côté italien, Enrico Letta devrait arriver avec l'accord de ses commissions parlementaires, à défaut de ratification formelle. Dans la foulée, un promoteur pourrait être mis en place pour remplacer LTF (Lyon Turin Ferroviaire) dès le début 2014, indique-t-on à LTF.
La « LGV Lyon – Turin » continue donc sa marche lente malgré les oppositions virulentes du côté italien et malgré les réticences du rapport Duron et de la Cour des comptes côté français. La Cour comme la commission « Mobilité 21 » marquaient surtout leurs doutes sur une réelle saturation du trafic alpin avant 2035.
Pour Hubert du Mesnil, président de Lyon Turin Ferroviaire (LTF), « la question est tirée par celle du fret ». Or, selon lui, « Le marché se crée s'il y a une demande et il y a une vraie demande des opérateurs, que ce soit en Allemagne, en Autriche ou en Italie ».
Le coût du tunnel ferroviaire transfrontalier et des accès est évalué à 8,5 milliards d'euros, dont 40 % pourraient être pris en charge par l'Union européenne. Le restant est partagé à 42 % pour la France et 58 % pour l'Italie.
Nathalie STEIWER
Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt