Collision de trains : la CGT rejette l’erreur humaine
21 Juil 2014
Mis à jour le 23 mai 2017
La CGT récuse l'hypothèse d'une erreur humaine, au profit d'une défaillance dans le système de signalisation, lors de l'accident entre un TER et un TGV, qui a fait 40 blessés le 17 juillet dans les Pyrénées-Atlantiques,
"Plusieurs informations concordantes (voire de source SNCF) permettent d'affirmer que le conducteur du TER a respecté les procédures réglementaires et n'a pas franchi le signal au rouge avant de repartir à vitesse normale", écrivent les secteurs fédéraux CGT de cheminots d'Aquitaine/Poitou-Charentes et de Midi-Pyrénées dans un communiqué du 19 juillet. "Les informations en notre possession montrent que le TER s'est bien arrêté au signal et que celui-ci est passé au vert avant que le conducteur reparte à vitesse normale conformément à la réglementation. De même, l'agent de maintenance sur place pour remédier au dysfonctionnement a respecté toutes les procédures de sécurité".
Treize personnes avaient été hospitalisées jeudi soir après la collision entre le TER et le TGV, à bord desquels voyageaient 228 passagers. Six personnes restent hospitalisées, dont deux dans un "état sérieux", mais leur pronostic vital n'est pas engagé.