Par soucis d’économies, le Mexique a annoncé, le 30 janvier, la suspension "de manière indéfinie" du projet de construction de la première ligne de train à grande vitesse d'Amérique latine, cette ligne de 210 km devant relier Mexico à la ville de Queretaro (centre), et « l'annulation assurée » d'une ligne ferroviaire trans-péninsulaire qui devait relier les l’état du Quintana Roo et celui du Yucatan (sud-est).
L’appel d’offre de la LGV, lancé une première fois fin août 2014, et attribué, le 3 novembre à consortium réunissant China Railway Construction, quatre sociétés mexicaines et une française, Systra, filiale de la SNCF et de la RATP, avait finalement été annulé, face à l’absence de seize entreprises mondiales du secteur ferroviaire, dont Alstom, Bombardier, Mitsubishi ou Siemens, qui avaient renoncé à présenter leur offre à la date butoir du 15 octobre en raison de la brièveté des délais. Un nouvel appel d’offre avait été relancé mi-janvier.