Grande vitesse espagnole : tarifs en baisse, trafic en hausse
Séville, Málaga, Valladolid, Barcelone, Valence, Alicante L'Espagne a édifié un très dense réseau à grande vitesse (AVE) en moins de 25 ans, mais ses trains ont longtemps souffert d'un taux d'occupation insuffisant. Aussi, début 2013, le président de Renfe pointe un taux de remplissage de 60 % en moyenne, et de 68 % sur Madrid – Barcelone. Julio Gómez-Pomar, alors président de Renfe, propose de l'augmenter de 5 à 10 % et donc de stimuler les recettes, malgré les handicaps : densité de population faible, pays en pleine crise économique, déplacements en baisse.
Une nouvelle politique commerciale se met donc en place le 8 février 2013. Mesure phare, une baisse générale des tarifs en moyenne de 11 %, assortie de réductions, promotions, cartes jeunes ou titres comme le Renfe Spain Pass. Coup de pouce à l'offre donc, avec encore plus de yield management.
Au 2 juin suivant, les premiers résultats sont là : le nombre de voyageurs a bondi de 14 %. L'INE (l'Insee espagnol) relève pour le premier semestre 2013 une progression du trafic de l'AVE et des grandes lignes Renfe de 20,7 % alors que l'avion a perdu 16 % de ses passagers.
Julio
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Publié le 10/12/2024 - Marie-hélène Poingt