Le centre bus de Lagny, une cathédrale industrielle
15 Mar 2016
bus , Dépôt , Foncier , Maintenance matériel roulant , RATP
Mis à jour le 23 mai 2017
A l'issue d'un projet de plus de dix ans, dont 4 de travaux, le nouveau centre bus de Lagny-Pyrénées (Paris XXe) a été inauguré le 7 mars.
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Conçu sur 80 000 m² par l'architecte Brigitte Métra (lauréate du concours en 2005), comme une « cathédrale industrielle », selon ses propres termes, le nouveau bâtiment aux allures de large vaisseau fuselé abrite aussi des bureaux pour 1400 fonctionnaires du ministère de l'intérieur. Sur son toit sont prévus un collège et une crèche qui devraient être achevés en septembre 2017 ainsi qu'un jardin central. Sa couleur rouge est « un outil d'accroche », a encore dit l'architecte, qui s'est inspirée des bâtiments alentours comme les HBM en briques ou le lycée Hélène Boucher.
A ce titre, le nouveau centre bus modernisé et agrandi pour accueillir 184 autobus en stationnement « est emblématique de notre politique de valorisation immobilière et de mixité fonctionnelle », a précisé Feredj, directeur de l'immobilier à la RATP. « Nous souhaitons maintenir nos activités industrielles en centre-ville tout en construisant une ville dense, mixte et innovante », a renchéri Elisabeth Borne. La PdG a aussi rappelé l'engagement de l'entreprise à construire 2000 nouveaux logements d'ici 2024, dont au moins 50 % d'habitat social, en vertu du protocole signé fin 2014 avec la ville de Paris.
Le centre bus à proprement parler occupe trois niveaux et 45 000 m² pour partie enterrés, mais grâce aux failles ménagées dans le bâti, la lumière du jour éclaire ses ateliers de maintenance. Il accueille 700 employés. Il a bien sûr été pensé pour pouvoir abriter et entretenir les bus électriques que la RATP a promis de faire circuler dans la capitale dans les prochaines années. Valérie Pécresse, venue assister à l'inauguration, a salué la prouesse technique consistant à réunir du gas-oil au sous-sol et une crèche au-dessus. Ainsi qu'une réalisation « exemplaire : c'est beau, innovant, utile et ça n'a pas coûté cher », a souligné la présidente de région et du Stif. La RATP a en effet autofinancé 45 des 53 M€ qu'a coûté le centre bus, le Stif apportant le solde de 8 M€.
C. N.