Les chemins de fer de la Corse affichent 50 % de hausse de fréquentation
C’est la seule région de France dont les trains ne sont pas exploités par la SNCF. La Corse a pour habitude de se distinguer et depuis le 1er janvier 2012, ce n’est plus la compagnie ferroviaire historique mais une SEM détenue à 55 % par la collectivité territoriale de Corse (CTC) qui exploite les 232 km de voie métrique. Certes il s’agit d’un réseau secondaire qui est la propriété de la CTC. Mais ses performances étaient si peu reluisantes il y a cinq ans, alors que la SNCF y faisait rouler des autorails, que son nouvel exploitant, à mi-parcours de la DSP (2012-2021) juge aujourd’hui bon de faire le point. Et surtout de préciser que le trafic ne cesse de croître et que le train remplace peu à peu la voiture pour les Corses…
« Sur les derniers mois nous enregistrons encore des hausses de fréquentation de 5 ou 10 % par rapport à 2015 et pour la deuxième année consécutive, nous dépassons le million de voyages annuels », souligne Baptiste Bartoli, directeur général de la SEM des Chemins de fer de la Corse (CFC). « Pour les touristes comme pour les pendulaires et les quelque 2 000 scolaires, le train devient une alternative à la voiture individuelle », estime-t-il. C’est principalement sur le périurbain de Bastia, sur les 22 km de ligne jusqu’à Casamozza que le trafic explose. La voie disposant de la commande centralisée, les 46 circulations quotidiennes du lundi au samedi constituent une offre réellement attractive avec grosso modo un train toutes les demi-heures. Aux 35 circulations pé
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