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Accident à Montpellier : ce qui s?est réellement passé

01 Juin 2010

Occitanie , Montpellier , tramway

Mis à jour le 23 mai 2017

Le premier accident du réseau de tramway de Montpellier, mis en service il y a 10 ans, s?est produit le 12 mai dernier. Un recul incontrôlé de la rame dans une section en forte pente en est la cause Le premier accident sérieux entre deux rames de tramways depuis l’ouverture du réseau de Montpellier, en juin 2000, est survenu mercredi 12 mai après-midi sur un tronc commun aux lignes 1 et 2, près de la gare Saint-Roch.
L’origine du sinistre est la dérive arrière d’une rame de la ligne 1 sur la forte pente à 70 pour mille de la rue Jules-Ferry. Cette rame appartient au parc complémentaire de trois Citadis 302 acquises en 2006 pour la ligne 1 dans le cadre du marché des rames de la ligne 2. La rame se trouvait sur la section commune aux deux lignes, longue d’une centaine de mètres, comprise entre la gare Saint-Roch et le pont de Lattes. Le Citadis 302 de la ligne 1 a marqué l’arrêt face au feu « T » rouge protégeant la jonction du haut de la rue, alors que se présentait en sens opposé une rame Citadis 302 du parc de la ligne 2, cisaillant la voie de la ligne 1 montante. Alors que la rame de la ligne 2 descendait la forte pente de la rue Jules-Ferry, la rame de la ligne 1 a subi une dérive arrière dans le même sens sur l’autre voie.
Sur ce court tronc commun les itinéraires enclenchent solidairement les appareils de voie des deux extrémités. Ainsi, lorsqu’une rame de la ligne 1 emprunte la voie montante, l’aiguille située en bas de la rue reste dans sa position d’origine jusqu’à ce que ce tramway ait franchi l’aiguille du haut. Lorsqu’au même moment une rame de la ligne 2 descend la rue, l’aiguille du bas de la rue de la voie descendante est donc logiquement positionnée de façon à ce qu’elle cisaille l’itinéraire, resté ouvert, de la ligne 1 montante. Des feux « T », doublant les tableaux latéraux d’itinéraires, protègent les parcours des rames de l’une et l’autre ligne.
Mercredi 12 mai, l’un des seuls cas de figure prenant le système en défaut s’est présenté : le recul incontrôlable d’une rame de la ligne 1 montante retraçant l’itinéraire qu’elle venait de parcourir et qui cisaille celui d’une rame de la ligne 2 descendante. Le choc s’est produit entre les deux éléments arrières. Violent, il a entraîné le déraillement de bogies des deux rames, le parcours hors voie d’un bogie de la rame de la ligne 1 sur une dizaine de mètres et la « désarticulation » partielle de la rame de la ligne 2.
On déplorait un blessé léger, une voyageuse âgée d’une soixantaine d’années. Un des conducteurs a été « choqué ».
L’enquête technique est en cours chez TaM, l’exploitant. Le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEATT) a été saisi du dossier pour analyse complète. Le constructeur Alstom indique que ce type de rame en exploitation à Montpellier « ne comporte pas de système antirecul automatique », ce qui est au demeurant le cas de la plupart des rames de tramways.
De source interne, l’hypothèse d’un défaut de conduite est évoquée, avec accélération sans effet car effectuée en position de débrayage et absence de freinage d’urgence. Le conducteur est depuis très affecté par ces événements. De même source, les rames impliquées ont subi des dégâts de carrosserie mais les structures des châssis et des organes de roulement ne seraient pas endommagées.
 

Michel-Gabriel LEON

ENTREPRISES, PROJETS ET RéGIONS COncernés

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