Après la grève, un plan d’économies à la SNCF
L’impact de la grève « va faire mal », a souligné Jean-Pierre Farandou en marge de la présentation de sa nouvelle équipe. Le patron de la SNCF évalue à pas loin d’un milliard d’euros le coût de la grève. Le 31 décembre, il était estimé à 600 millions d’euros, auxquels il faut désormais ajouter 250 millions à la mi-janvier (une somme proportionnellement moins forte qu’en décembre en raison de la décrue du mouvement).
Pour accélérer la reprise du trafic, la SNCF compte sur une politique classique de petits prix. La compagnie a ainsi mis en vente la semaine du 8 janvier 400 000 billets à moins de 40 euros pour voyager à bord des TGV inoui et Ouigo jusqu’au 12 février. En espérant reconquérir ses clients partis vers d’autres modes, les cars, le covoiturage ou la location de voitures.
Pas de suppressions de postes sur le terrain
« Il faudra aussi travailler sur un plan d’économies », a ajouté Jean-Pierre Farandou sans se risquer à le chiffrer. Seule précision donnée par le PDG de la SNCF : « Je ne toucherai pas à l’emploi sur le terrain, en
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