La semaine du 21 mars a été difficile pour les usagers des TER Auvergne-Rhône-Alpes entre Lyon et Grenoble, avec une série d’incidents de natures très diverses, allant des dysfonctionnements techniques (infrastructures, panne de matériel, passage à niveau) à la présence sur les voies d’un cadavre sectionné ou d’une automobile.
Si les causes sont multiples, c’est à la seule SNCF que la région Auvergne-Rhône-Alpes demande des comptes à la suite des nouvelles perturbations sur cette ligne clé, au sujet de laquelle son président Laurent Wauquiez avait déjà interpellé la SNCF en décembre dernier. C’est ainsi que fin mars, Laurent Wauquiez a annoncé dans un communiqué de la région qu’il exigeait désormais le paiement des pénalités spécifiées dans la convention signée avec la SNCF en 2017. Ce communiqué rappelle que dans le cadre de la convention de 2017, la région avait « inscrit la ligne TER Lyon – Grenoble parmi les lignes stratégiques faisant l’objet d’un paiement de bonus ou de malus en fonction de la circulation des trains ».