C’est l’une des lignes les plus en souffrance du métro parisien. Pas la 13, bien connue médiatiquement, mais la 8, la plus longue du réseau : 24 km, jalonnés de 38 arrêts de Balard à Créteil-Pointe du Lac, parcourus en 52 minutes. Et son principal centre de maintenance, l’atelier dit de Javel, se trouve en plein XVe arrondissement de Paris, presque à l’une des extrémités de cette ligne interminable. Reconstruit en souterrain en 1980, l’atelier de Javel est relativement exigu et son accès n’est pas des plus simples, avec rebroussement sur une voie en impasse à la station Lourmel ou au terminus Balard. Mais c’est ici que sont actuellement assurées l’essentiel des tâches de maintenance, partagées avec un deuxième atelier, à Créteil, à l’autre bout de la ligne.
Absentéisme
Et c’est ajustement dans ce centre de maintenance de Javel que se sont rendus Valérie Pécresse, présidente de région et d’Ile-de-France Mobilités (IDFM, l’autorité organisatrice des transports) et Jean Castex, PDG de la RATP, pour exposer un plan d’actions en cinq mesures « à effet immédiat » pour améliorer la régularité de la ligne 8 et en soulager les usagers.
Car la régularité actuelle de la ligne 8 n’est pas bonne et ne répond pas aux objectifs contractuels fixés par Île-de-France Mobilités (88 % au global en janvier, jusqu’à 84 % en heure de pointe), malgré une augmentation du nombre de trains en circulation depuis 2022 : son parc atteint désormais 59 rames MF
L'article complet ( 858 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !